La VW Phaeton roule devant l'usine de verre.
Gammes

Volkswagen Phaeton : l'épopée d'une limousine audacieuse.

Elle est née d’un pari ambitieux : démontrer que Volkswagen avait toute sa place dans l’univers feutré des berlines de prestige. En 2002, la Phaeton crée la surprise. Là où on n’attendait pas la marque emblématique de l’automobile accessible, elle impose une vision audacieuse du haut de gamme. Portée par l’ambition de Ferdinand Piëch, figure visionnaire du Groupe, la Phaeton incarne un tournant. Deux décennies plus tard, cette icône continue d’inspirer. Elle trace une filiation directe avec une nouvelle idée du luxe automobile : innovant, électrisant, assumé et aujoud'hui incarné par l’ID.7.

Un projet né d’un défi

À la fin des années 1990, Ferdinand Piëch (petit-fils de Ferdinand Porsche et PDG de Volkswagen) voit Mercedes descendre en gamme avec sa Classe A. Sa réponse est radicale : « Si Mercedes va vers le bas, alors Volkswagen ira vers le haut. »

Il veut créer une berline de très grand luxe à la pointe de la technologie. Déterminé à construire « la meilleure voiture au monde qui puisse être conduite à 300 km/h toute la journée, par 50 degrés, sans que la température intérieure dépasse 22°C », il ordonne la construction de la Phaeton (clin d'œil au dieu grec Phaeton ayant tenté de conduire le char solaire de son père Hélios et terme désignant une automobile de luxe conduite par son propriétaire).

Le pari est lancé. Châssis ultra-rigide, suspension pneumatique, silence total à grande vitesse, cuir cousu main, ventilation invisible... : la Phaeton est une œuvre d’orfèvre, assemblée à la main dans une « fabrique de verre » à Dresde.

La VW Phaeton de 3/4 avant droit.

Une mécanique d’exception

Sous son élégante discrétion, la Phaeton cache des motorisations d’envergure. V8 4.2 litres de 335 chevaux, W12 6.0 litres développant 420 chevaux… Ces blocs puissants permettent à la berline d’atteindre 250 km/h tout en garantissant une conduite souple, silencieuse et parfaitement maîtrisée. Grâce à la transmission intégrale 4MOTION, une boîte automatique fluide et une gestion électronique avancée, la Phaeton offre un dynamisme rare pour son gabarit, digne des références du segment premium allemand.

L'intérieur luxueux de la VW Phaeton.

Le luxe de l’innovation

Dès sa sortie, la Phaeton intègre des technologies en avance sur son temps : suspension pneumatique adaptative, régulateur de vitesse intelligent avec freinage automatique, alerte de franchissement de ligne, reconnaissance des panneaux… Autant d’aides à la conduite qui préfigurent les systèmes d’aujourd’hui. À bord, confort et sophistication se rejoignent avec un système audio innovant, une navigation GPS performante et une interface ergonomique. Un concentré d’innovations, conçu pour transformer chaque trajet en expérience haut de gamme.

Une berline à l’élégance maîtrisée

La Phaeton ne cherche pas à impressionner. Et c’est précisément ce qui la rend unique. Fidèle à la vision de Ferdinand Piëch, elle incarne un luxe en contrepoint, pensé pour ceux qui n’ont rien à prouver. « Le vrai luxe, c’est de ne pas avoir à le montrer », affirmait-il. Tout est dit. Derrière son élégance maîtrisée, cette berline cultive l’excellence dans les moindres détails, loin des artifices et des démonstrations tapageuses.

La VW Phaeton garée devant une fontaine.

En Europe, elle s’adresse à une clientèle exigeante et discrète. Aux États-Unis et en Chine, elle trouve un public sensible à sa sophistication silencieuse. Piëch la tenait pour son chef-d’œuvre, devant même la légendaire Porsche 917. Car la Phaeton avait pour ambition de démontrer qu’une Volkswagen pouvait atteindre, voire dépasser, les standards de la très haute ingénierie, anticipant même certains choix technologiques de Bentley. 

L’héritage d’un pari audacieux

Pour Ferdinand Piëch, la Phaeton n’était pas un produit à succès annoncé, mais un manifeste. Une démonstration de force silencieuse. En posant les bases d’un luxe sobre, rigoureux, centré sur l’ingénierie plutôt que sur l’apparat, elle a redéfini les standards internes du groupe. Ce n’est pas tant le marché qu’elle a conquis que l’ADN de Volkswagen qu’elle a transformé.

Deux décennies plus tard, cet esprit visionnaire irrigue encore les berlines de la marque. À commencer par l’ID.7. 100 % électrique, à la fois haut de gamme et ultra-technologique, elle est fidèle à la philosophie de son aînée : elle allie précision, discrétion, exigence.

Car chez Volkswagen, la performance, c’est aussi l’héritage qui inspire et s’inscrit dans la durée.

Une femme regarde une ID.7 garée sur une route le long de la mer. Un homme descend côté passager.

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