Deux femmes détourées sur un fond bleu avec des pictogrammes de batteries.
Autour de VW

La Battery Valley de Volkswagen.

Autour de VW

La Battery Valley de Volkswagen.

28 juillet 2022

Wolfsburg, Salzgitter et Brunswick : dans la nouvelle « Battery Valley ». Volkswagen se dirige de plus en plus rapidement vers son idéal d’entreprise guidée par la technologie et respectueuse de l’environnement. Les stars de la technologie du monde entier développent et recherchent le futur de la batterie ici. Pourquoi cette région est-elle si particulière ? À quoi ressemblent la vie et le travail ici ? Nous avons rencontré deux expertes, Chang Liu et Sarah Dieck.

C’est l’aube d’une nouvelle ère. Volkswagen s’engage dans l’électrification de ses véhicules : d’ici 2026, la marque aura investi environ 18 milliards d’euro dans les technologies du futur. L’une d’entre elles est la technologie des batteries. La part des ventes de voitures entièrement électriques devrait atteindre plus de 70 % d’ici à 2030, et plus de 50 % en Chine et aux États-Unis. C’est pourquoi Volkswagen développe la région entre Wolfsburg, Salzgitter et Brunswick, des villes en Basse-Saxe, en une véritable « Battery Valley ». Depuis ce site, une toute nouvelle société anonyme européenne se chargera de l’expansion de l’industrie de la batterie, un secteur en pleine croissance. La société, dont le siège se trouve à Salzgitter, est responsable de toutes les activités, de l’achat de matières premières au développement de la cellule unitaire Volkswagen à la gestion de 6 gigafactories en Europe. Au sein du groupe Volkswagen, les activités liées aux batteries sont sous la responsabilité de la Division Technologie du Directoire.

Cela fait de la Basse-Saxe un bassin d’innovation en termes de technologie des batteries. Situé aux alentours du siège de Volkswagen à Wolfsburg, qui s’agrandit au profit d’une nouvelle usine pour le projet phare Trinity électrique. Le campus Sandkamp est également le centre de recherche et développement le plus moderne d’Europe.

Ce n’est pas une coïncidence si le nom de « Battery Valley » fait référence à la Silicon Valley. De manière identique à la côte ouest des États-Unis, les meilleurs experts du monde entier travaillent dans des équipes interdisciplinaires pour aider à concevoir le monde de demain avec de nouveaux produits et technologies.

De la Chine à Brunswick

Jeune femme habillée est blanc avec des lunettes de profil.

Cet aspect inspire Chang Liu, qui travaille dans l’achat de batterie à haute tension. « Je viens de Chine et je travaille avec des collègues qui viennent d’Allemagne, de Corée, d’Inde, de Grande-Bretagne et d’Amérique du Nord. L’ambiance internationale ici est absolument fascinante », raconte la diplômée en ingénierie automobile. Chang Liu a obtenu sa licence en Chine et est venue à Brunswick depuis Hefei, dans la province d’Anhui. « Ici j’ai pu continuer mes études et apprendre une langue étrangère en même temps ».

Elle a obtenu son diplôme à l’université de Brunswick en 2015 et a ensuite travaillé en tant que conseillère technique chez Volkswagen, puis chez Audi. « J’ai quitté Brunswick 3 fois. Pour un stage à Hambourg, je suis allée à Berlin pour ma thèse de Master et j’ai vécu 1 an à Ingolstadt. Je suis toujours revenue ici », raconte-t-elle en riant. Elle a ressenti le besoin de revenir chez Volkswagen parce que cela lui semblait « plutôt naturel après mes études à Brunswick ». L’université travaille en coopération avec Volkswagen dans le domaine de la technologie automobile. Mi-2019, elle a commencé à travailler aux Achats Volkswagen, en devenant acheteuse d’éléments de batteries et de modules.

Pour commencer, elle s’occupe de l’approvisionnement au niveau mondial. C’est une tâche interdisciplinaire : ses collègues du contrôle qualité et de la logistique sont toujours présents, comme les ingénieurs. Elle négocie les prix avec les fournisseurs, analyse les coûts de production, s’assure de l’approvisionnement en composants de batterie de la meilleure qualité possible pour la production automobile.

Après le début de l'année 2022, Chang Liu va travailler aux achats de projet. « Ceci, par exemple, concerne les améliorations techniques dans la production en série. Cela n’est réalisable qu’en interagissant avec les services de développement, de contrôle qualité, de la logistique et des achats », nous dit-elle.

Comment Chang Liu voit-elle « the way to ZERO », la voie que suit Volkswagen pour devenir une entreprise neutre sur le plan climatique ? « Nous travaillons tous ensemble dans le but de réduire le CO2 autant que possible. Les facteurs décisifs sont une plus grande gamme automobile et un chargement plus rapide, mais également des coûts moins importants pour les acheteurs de voitures électriques. Je peux contribuer à cela dans mon service en ajoutant un fournisseur stable et de qualité à la chaîne d’approvisionnement » raconte-t-elle.

Chang Liu aime travailler à la Battery Valley, mais plus encore. « Brunswick et Wolfsburg sont des villes petites mais vraiment agréables, avec une grande variété de musées, de théâtres et de restaurants. On peut même faire des randonnées et skier un peu en hiver dans le massif du Harz ». La jeune femme vit dans le centre de Brunswick (« J’adore ça ») et aime prendre le bus ou faire du vélo. Elle va au travail à Wolfsburg en train ou en covoiturage.

Parier sur l’électromobilité

Jeune femme avec les cheveux blonds qui regarde au loin.

Les quartiers proches et la nature inspirent également Sarah Dieck. Elle travaille en tant que cheffe de projet dans le département Électronique et Développement des Systèmes de Batterie. Les véhicules hybrides sont sa spécialité. Cette jeune femme de 34 ans a grandi dans la région de Brunswick, et vit et travaille à Brunswick même. Elle apprécie « pouvoir aller partout en vélo. Brunswick est une belle ville ancienne et on vit de manière centrale ici. On peut rapidement aller dans le massif du Harz, où l’on peut faire de la randonnée. On peut aussi aller à Hambourg ou Berlin si on veut aller dans une grande ville. »

Sarah Dieck a étudié l’administration des affaires à l’Université de Sciences Appliquées de Wolfsburg et a ensuite travaillé dans la gestion. Elle a par la suite déménagé en Australie parce qu’elle voulait découvrir le monde. Après son retour, elle a travaillé pour Volkswagen via un prestataire de service externe et rentra en contact avec l’électromobilité « plutôt par hasard ». Quand des emplois dans le développement de batteries haute tension ont été annoncés, Sarah a envoyé sa candidature.

Aujourd’hui, en tant que cheffe de projet pour l’industrialisation, elle assure la production des modules de la prochaine génération de modèles hybrides. « Je suis la plateforme de communication où le contrôle qualité, les achats, la production, la planification et la logistique se rencontrent » déclare-t-elle.

Sarah Dieck voit les véhicules hybrides aux moteurs électriques et à combustion comme une « porte ouverte » pour les clients qui ont toujours des réserves sur l’électromobilité pure : « Dans ces véhicules, on peut déjà sentir la conduite électrique sans avoir complètement abandonné ce qui est familier pour eux. Ceux qui conduisent régulièrement des véhicules électriques deviennent rapidement accros à l’hybride ». Le « Way to ZERO », que Volkswagen a établi dans sa stratégie, n’a pas d’alternative pour Sarah : « C’est notre responsabilité de faire tout ce qui est possible pour améliorer la situation climatique. Plus vite nous conduirons des voitures électriques qui utilisent de l’électricité produite de manière durable, mieux ce sera ».

Concevoir ensemble la révolution électrique

Chang Liu et Sarah Dieck sont deux expertes qui façonnent le futur de la mobilité chez Volkswagen. « Des produits totalement inédits sont créés ici, que ce soit en termes de batteries et de logiciel correspondant » explique Sarah. Pour industrialiser ces nouveaux produits, Volkswagen utilise également des méthodes de production innovantes et de nouveaux procédés, aussi bien en développement qu’en production. « Nous travaillons ici avec des experts du monde entier, et ce qui est formidable c’est qu’en raison des formats fixes pour les échanges personnels, on peut aussi apprendre à se connaître en privé. Quelques-uns de mes collègues sont également des amis. Cette immense diversité culturelle est vraiment inspirante » avoue Sarah.

« Volkswagen est un très bon employeur, surtout pour les jeunes qui veulent apprendre » ajoute Chang Liu. Elle utilise régulièrement les plateformes de formation et les programmes de niveau débutant. « Je peux apprendre des choses sur beaucoup de sujets et voir si cela m’intéresse » dit-elle.

Les opportunités d’une entreprise mondiale, l’aube d’une nouvelle ère de la mobilité, travailler dans des équipes interdisciplinaires et multiculturelles, mais aussi vivre dans des villes de taille moyenne à petite avec une excellente qualité de vie, sont des particularités qui font que les deux jeunes femmes apprécient de travailler à la Battery Valley. Peut-être oublient-elles quelque chose ? Oui, nous dit Chang : « Ce qui me manque vraiment est un bon restaurant chinois ou coréen à Brunswick ou aux alentours. J’adore la nourriture asiatique. » Sarah aimerait voir de très hautes montagnes comme les Alpes pour skier. « Peut-être que qu’on pourrait changer ça », dit-elle avec un clin d’œil.

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