véhicule Volkswagen stationné sur un parking
Achat voiture d’occasion

Prix des voitures électriques : la baisse est-elle une réalité en 2025 ?

Alors que les voitures électriques se démocratisent, leurs prix sont-ils vraiment en baisse en 2025 ? Entre avancées technologiques, concurrence accrue et régulations, le marché évolue et les défis nombreux sont relevés par Volkswagen.

Une tendance à la baisse des prix en 2025

La réduction des coûts de production des batteries

La baisse continue du coût des batteries est un élément moteur vers l’adoption massive des voitures électriques. Aujourd’hui, ce coût représente encore une part significative du prix total du véhicule (environ 40%). Mais selon plusieurs études, une baisse importante s’annonce d’ici 2030. Ce qui permettra aux constructeurs de proposer des voitures à des tarifs de plus en plus compétitifs.

Plusieurs facteurs vont favoriser cette baisse des coûts, comme l’évolution des matières premières et l’arrivée de nouvelles technologies telles que les batteries LFP (lithium-fer-phosphate). On peut aussi évoquer les innovations dans le processus de production (utilisation de matériaux recyclés), qui va devenir plus efficace et optimisée.

Volkswagen sur la route

La concurrence accrue entre les constructeurs

Ces dernières années ou mois, la montée en puissance des constructeurs généralistes sur le marché de l’électrique, avec des stratégies commerciales audacieuses et des innovations technologiques, entraîne logiquement une baisse des prix des véhicules.

Cette concurrence de plus en plus accrue, voit émerger de nouveaux acteurs comme les constructeurs chinois, stimulant les marques européennes et américaines à adapter leurs tarifs.

Une situation qui peut être bénéfique pour les consommateurs.

Les facteurs favorisant l’accessibilité des voitures électriques

L’apparition de nouveaux modèles plus abordables

Volkswagen roule en ville

Concurrence accrue, innovations et nouvelles stratégies commerciales ont contribué ces derniers mois à l’arrivée sur le marché de nouveaux modèles 100 % électriques, plus abordables. Désormais, il faut compter moins de 25 000 €, voire moins de 20 000 pour certains véhicules. Ce sont en majorité des citadines, avec des autonomies parfois limitées, mais elles permettent de rendre l’électrique accessible au plus grand nombre.

Chez Volkswagen aussi, on veut démocratiser la mobilité électriqueOpens an external link. Ainsi, on peut évoquer l’arrivée très prochaine de l’ID. 2all. Affichant une autonomie allant jusqu’à 450 km et dotée d’équipements de pointe, ce véhicule innovant a été imaginé pour offrir une expérience de conduite singulière et accessible à moins de 25 000 €.

Les aides gouvernementales et incitations fiscales

Pour encourager les particuliers à acquérir un véhicule plus propre, et en particulier électrique, plusieurs dispositifs et incitations fiscales existent. D’abord, le bonus écologique à l’achat. Mais, en 2025, il diminue sensiblement par rapport à 2024. En effet, il est désormais de 4 000 € maximum, pour les ménages les plus modestes, contre 7 000 précédemment, et débute à 2 000 €, en fonction des revenus.

Des aides locales sont aussi en place dans certaines collectivités territoriales, comme la métropole du Grand Paris, et en régions (Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, Normandie, Grand Est, par exemple) pour accompagner les particuliers dans leur mobilité électrique.

Par ailleurs, depuis 2024, l’État a mis en place le leasing social. Il s’agit d’un dispositif qui permet aux ménages les plus modestes de rouler avec un véhicule électrique pour moins de 100 € par mois. Plus de 50 000 contrats ont été signés l’an passé et l’opération est reconduite en 2025, mais certaines conditions vont être revues.

La baisse du prix de l’électricité et son impact sur le coût d’usage

Depuis le 1er février dernier, les ménages bénéficiant du tarif réglementé profitent d’une baisse de 15 % en moyenne du prix de l’électricité. Concrètement, grâce à cette mesure, le prix du kWh va passer de 0,2516 € à 0,2016 €. Dans le détail, en heures pleines, il passe de 0,27 € à 0,21 €, et en heures creuses, de 0,20 € à 0,16 €. Une baisse pas vraiment significative, mais non négligeable. Ainsi, à l’usage, le coût de la recharge va forcément baisser. Sur une année par exemple, en fonction du modèle et de l’utilisation de sa voiture au quotidien, le gain peut varier entre 35 (faible utilisation) et 130 € (utilisation normale). En revanche, difficile d’en savoir plus sur la recharge rapide ou sur autoroute, même si là aussi, les tarifs devraient évoluer.

Flotte Volkswagen ID.

Les limites et défis de cette baisse des prix

La dépendance aux matières premières et aux chaînes d’approvisionnement

L’intensification de la production de voitures électriques, en pleine période de transition écologique, soulève la question des ressources nécessaires. En effet, pour fabriquer une batterie, il faut de nombreuses matières premières, et notamment des métaux dits « critiques », dont l’extraction nécessite de grandes quantités d’eau et d’énergie – ce qui a forcément un impact sur l’environnement. De plus, l’extraction et le raffinage de ces métaux – lithium, cobalt ou nickel – sont concentrés dans quelques pays, dont aucun n’est situé en Europe : Congo, Indonésie, Australie ou Chili. Mais ce n’est pas tout : selon plusieurs études, les pays européens seraient dépendants à environ 80 % du reste du monde pour la production et la transformation de ces matériaux indispensables à la fabrication des batteries.

Ainsi, l’enjeu pour l’Europe concernant ces matières premières, est de mettre en place ces prochaines années, une filière plus respectueuse de l’environnement. C’est-à-dire, créer des mines exploitées de la façon la plus durable possible, sans oublier une chaîne de raffinage qui permettrait de sortir progressivement de la dépendance à la Chine.

L’évolution des infrastructures et de la demande énergétique

Enfant jouant dans un véhicule Volkswagen ID.

Fin 2024, la France comptait plus de 150 000 bornes de recharge publiques. Le bon développement des infrastructures se poursuit donc, avec, en ligne de mire, l’objectif des 400 000 points de charge à atteindre d’ici 2030. S’il est atteignable, il faut néanmoins l’adapter en se basant avant tout sur les opérateurs et les besoins des utilisateurs. Surtout, il est important de souligner qu’environ 80 % des recharges se font à domicile ou au travail. Les prochains enjeux seront peut-être de trouver ces infrastructures en nombre suffisant sur les aires d’autoroutes, avec une vitesse de charge assez rapide pour correspondre aux besoins des utilisateurs et aux capacités des nouveaux modèles.

Concernant la demande énergétique, cela ne semble pas poser problème. Ainsi, le gestionnaire de réseau de transport d’électricité (RTE), estime que 15 millions de voitures électriques circuleront en 2035 en France et que la recharge d’un tel nombre de véhicules ne devrait alors représenter qu’environ 10 % de la consommation. Soit moins que l’augmentation de la consommation française entre 2000 et 2010. Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de problème ou de tensions ; il s’agit simplement de les anticiper au mieux.

Les réglementations et les normes environnementales

Les voitures électriques n’échappent pas à certaines réglementations, et particulièrement des normes antipollution plus strictes concernant les batteries. La plus significative, en Europe, a été adoptée le 12 juillet 2023. Elle s’applique à tous les types de batteries et vise à couvrir l’ensemble de leur cycle de vie : de l’extraction des métaux nécessaires à leur fabrication, jusqu’au recyclage final. De plus, il faut savoir que ce règlement UE 2023/1542 se mettra progressivement en place, avec plusieurs étapes. La dernière, prévue en 2036, imposera un seuil minimal de matériaux recyclés. Mais ça ne s’arrête pas là. Les véhicules électriques sont aussi concernés par la nouvelle norme Euro 7, qui inclut des exigences sur la durabilité des batteries et prévoit également des mesures sur les particules issues des pneumatiques ainsi qu’une surveillance des particules venant des freins.

Perspectives d’avenir : vers une démocratisation de la voiture électrique ?

Quel avenir pour les voitures électriques à bas coût ?

Innovations et avancées technologiques, stratégies commerciales adaptées, production optimisée pour réduire les coûts… Si tous ces ingrédients continuent d’être réunis, ces prochains mois, les prix des voitures électriques devraient normalement poursuivre leur baisse. En tout cas, des modèles encore plus abordables sont attendus en 2026, chez plusieurs constructeurs généralistes comme Volkswagen.

Cependant, certains dirigeants du secteur alertent sur le fait que les prix pourraient repartir à la hausse. Notamment à cause des nouvelles normes imposées par l’UE, qui pourraient nécessiter des investissements conséquents et donc, des coûts supplémentaires pour les constructeurs.

La démocratisation via les véhicules électriques d'occasion

Un autre levier clé pour rendre la voiture électrique accessible au plus grand nombre repose sur le marché de l'occasion. Avec l’essor de l’électrique, les modèles de seconde main deviennent de plus en plus nombreux, offrant aux consommateurs une alternative plus abordable. Chez Volkswagen Occasions GarantiesOpens an external link, cette accessibilité s’accompagne d’une tranquillité d’esprit, grâce à des véhicules rigoureusement contrôlés et bénéficiant d’une garantie sur la batterie et le moteur pouvant aller jusqu’à 8 ans ou 160 000 km. Ce dispositif permet aux acheteurs de s’équiper en toute confiance, en bénéficiant d’un suivi technique fiable et de véhicules reconditionnés selon des standards exigeants. Parmi ces modèles, l’ID.3 OccasionOpens an external link se distingue comme une option idéale pour accéder à la mobilité électrique à moindre coût, tout en profitant des technologies avancées et du confort Volkswagen. En s’appuyant sur ce marché de l’occasion sécurisé, Volkswagen contribue ainsi à démocratiser encore davantage la mobilité électrique, en offrant des solutions adaptées aux attentes des conducteurs d’aujourd’hui et de demain.

Conductrice se reposant dans véhicule ID.

Les futures innovations pour réduire encore les coûts

Dans les années à venir, des innovations techniques vont encore venir simplifier, et donc réduire, les coûts de production. C’est le cas notamment de l’architecture centralisée des véhicules ou de l’introduction de giga-casting. Cette technologie utilise des machines de moulage sous pression, qui fabriquent des parties entières d’un véhicule en un seul bloc. Ainsi, cela aurait un impact environnemental, mais également financier. En effet, la réduction du nombre de pièces entraînerait celle des coûts de fabrication et du temps d’assemblage, et le prix de vente s’en ressentirait forcément.

Du côté de Volkswagen, en plus de la plateforme modulaire MEB, qui permet de tirer le meilleur parti des possibilités offertes par la mobilité électrique, on met le paquet sur les innovations numériques et les logiciels embarqués, à travers une collaboration avec la start-up américaine Rivian. Mais aussi Dassault Systèmes, avec l’adoption de sa plateforme numérique 3DExperience pour révolutionner ses processus de conception. Les avantages permis par cette plateforme ne sont pas négligeables, notamment une réduction du temps et des coûts de production pour une mise sur le marché plus rapide des nouveaux modèles électriques. Sans oublier une meilleure adaptation aux évolutions technologiques.

Un marché en mutation face aux nouvelles attentes des consommateurs

Véhicule ID. garé devant une maison

Ces derniers mois, en France et en Europe, les ventes de voitures électriques ont connu un léger recul. Dans l’Hexagone, de nombreux Français restent encore sceptiques vis-à-vis de cette énergie, notamment à cause du prix, voire de l’autonomie, de certains modèles. Pourtant, les constructeurs n’ont d’autre choix que de tenter de les convaincre, puisque les normes et les politiques publiques leur imposent un quota de ventes, sous peine d’amendes. Ainsi, 2025 et 2026 risquent d’être des années importantes, puisque des véhicules plus abordables vont débarquer sur le marché. L’amélioration continue de l’autonomie et de la technologie des batteries reste un enjeu majeur pour rassurer les consommateurs. Mais les incitations à l’achat via les politiques publiques doivent également être maintenues pour accompagner ce marché, actuellement en période de transition.

Pour aller plus loin

Un couple assis dans son salon, inspecte des documents de financement.

Des formules de financement adaptées à vos besoins

Nos concessionnaires.

Trouver un concessionnaire à proximité

Une femme configure sa Volkswagen sur sa tablette.

Créez votre Volkswagen